B.2. XIème Conférence Internationale sur le Sida, Vancouver (7-12 juillet 1996) - Considérations générales |
![]() |
![]() |
![]() |
Written by Administrator |
Monday, 16 November 2009 05:37 |
Page 3 of 15
Considérations généralesI, 1 : Tu.D.2946 D Stockes et coll.* indiquent que le SPV 30, un anti-rétroviral naturel, non toxique et efficace même pour des personnes à un stade avancé de leur maladie, est l'exemple même montrant que la communauté des personnes séropositives ne doit pas attendre que le gouvernement des USA fasse des essais thérapeutiques sur les thérapeutiques naturelles et alternatives. Des études informelles peu onéreuses utilisant des mesures de charge virale peuvent être réalisées beaucoup plus rapidement par et pour la communauté des personnes séropositives. La recherche en matière de thérapeutiques alternatives doit être assurée par la communauté des personnes séropositives pour gagner du temps et s'opposer à l'inertie des organismes gouvernementaux de recherche et des compagnies pharmaceutiques dans ce domaine. * Coordonnées non communiquées I, 2 : Th.D.5119 D Lubeck et coll.* ont étudié la fréquence d'utilisation de thérapeutiques non-conventionnelles (TNC) chez des personnes recevant des soins dans des structures traditionnelles. L'étude a été effectuée sur cinq années dans la cohorte ATHOS (AIDS Time-Oriented Health Outcome Study) à l'Université de Stanford. Pour chaque patient, le suivi (tous les trois mois) a été en moyenne de 20,6 mois (minimum 3 mois, maximum 60 mois). Sur 1 467 personnes séropositives, 530 (36,1%) ont utilisé des TNC : phytothérapie (43,8%) pendant en moyenne 8,3 mois (SE=0,54), acupuncture (40,8%) pendant en moyenne 10 mois (SE=0,66), médicaments non autorisés comme NAC, DNCB, etc. (19,1%) pendant en moyenne 7,7 mois (SE=0,67), autres traitements comme vitamines (38,7%) pendant en moyenne 6,1 mois (SE=0,43) et association de plusieurs traitements dans 41,7% des cas. Les utilisateurs de TNC sont des hommes (97,9%), blancs (77,3%), homosexuels/bisexuels (51,9%) ayant en moyenne 40,2 ans (SE=0,17). * Stanford University, Californie, USA. I, 3 : Th.B.4095 M Ostrow, RS Hogg et coll.* ont montré que, parmi 10 19 patients suivis pendant au moins un an, 350 (34%) utilisent des thérapies complémentaires (TC) : suppléments diététiques (185/53%), autres thérapies médicamenteuses (150/43%), thérapies manuelles (52/15%) et thérapies personnelles (105/30%). Ceux qui ont utilisé des TC sont plus souvent au stade SIDA (40 vs 32%, p=0,049), ont plus souvent des douleurs importantes (33 vs 26%, p<0,010), ont un plus haut niveau d'éducation (87 vs 77%, p<0,001) ne prennent pas actuellement de thérapie anti-rétrovirale (25 vs 18%, p<0,010) et leurs lymphocytes CD4 sont plus bas (p=0,014). L'utilisation de TC est corrélée de façon indépendante avec le fait d'avoir des douleurs importantes (p=0,012), d'avoir un haut niveau d'éducation (p<0,001) et de ne pas utiliser de thérapies anti-rétrovirale (p=0,030). L'utilisation de TC médicamenteuses est corrélée de façon indépendante avec un haut niveau d'éducation (p<0,001), des douleurs importantes (p=0,005) et de ne pas utiliser de thérapies anti-rétrovirales (p=0,014). L'utilisation des TC manuelles ou personnelles est corrélée de façon indépendante avec un haut niveau d'éducation (p<0,001) et des douleurs importantes (p<0,001). Donc, de nombreux patients utilisent des TC et cette pratique est plus fréquente avec la progression de la maladie, le niveau des douleurs et le niveau d'éducation. * 608-1081 Burrard Street, Vancouver, BC, V6Z IY6, Canada. Tel : 04-631-5516, Fax : 604-631-5464 I, 4 : Th.B.4102 L Hollander et coll.* ont évalué chez 430 personnes l'utilisation de thérapeutiques complémentaires (TC) en Italie : une utilisation des TC, passée, présente ou future, est mentionnée dans 48,1% des cas et chez la plupart, elle est envisagée comme une réelle complémentarité aux traitements conventionnels. Les thérapies les plus utilisées sont : homéopathie (20%), phytothérapie (18%) et vitaminothérapies (17%). Une majorité des utilisateurs constatent une efficacité sur des composantes psychiques : sensation de bien-être (48,5%), réduction du stress (36,6%), sur des symptômes liés au VIH : perte de poids (34,3%), diarrhée (14,2%), fièvre (11,9%), sur les lymphocytes CD4 (22,4%) et sur les enzymes hépatiques (22,4%). 82% de ces personnes sont suivies par une personne spécialisée dans ces traitements. Au moins 36% de ces personnes n'indiquent pas cette utilisation des TC à leur médecin principal pour le VIH et ce, pour plusieurs raisons : pense que cela n'intéresse pas ce médecin (13%), crainte que ce médecin les oblige à arrêter ce traitement (11%) ou parce que ce médecin leur a formulé des recommandations contre les TC. En raison de l'importance de l'utilisation des TC, d'autres études sont nécessaires et devraient être une priorité des autorités sanitaires. * c/o Centro Studi L.I.L.A. Nazionale Ripa di Porta Ticinese, 47 20143 Milano, Italie 00-39-2-5810165 I, 5 : Th.D.5124 A De Francesco et coll.* ont montré, parmi 200 patients, que 52 % utilisent des traitements alternatifs (TA). 62% espère ainsi amplifier l'action des traitements conventionnels et seulement 20% en ont informé leur médecin. 28% considèrent être bien informés sur les TA, 60% ne le pensent pas. 44% souhaitent que les TA et les TC soient utilisées en association. Il apparaît donc de plus en plus nécessaire qu'une information soit délivrée sur les TA auprès des patients mais aussi des médecins et du personnel soignant. * c/o ANLAIDS Sen, Lazio Via G. Severano u°26 00161 Roma, Italie. Tel : 44234782, Fax : 44234783 I, 6 : Mo.B.183 RL Collins et coll.* ont montré que parmi 140 patients, 106 (76%) ont utilisé au moins une thérapie alternative (TA) dans les six mois écoulés. 44% (n=61) ne l'ont pas mentionné à leur médecin. 14% utilisent ces TA à la place de leurs traitements traditionnels, 8% (n=11) utilisent des thérapies manuelles ou spirituelles, 12% (n=16) des substances per os. * RAND, 1700 Main Street, Santa Monica, CA, 90402, USA. Tel : (310) 393-0411, Fax : (310) 451-6917, E-mail : This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it I, 7 : Th.D.5183 B Malafronte et coll.* ont montré que, parmi 106 patients suivis dans 3 hôpitaux, 49% avaient recours à des traitements non-conventionnels (TNC) avec une proportion de femmes significativement plus élevée (24/37 vs 28/69, p=0,017), que l'utilisation de TNC était fortement corrélée au degré d'anxiété (p=0,0001), que les patients en informent leur médecin dans des proportions variables (80%, 70%, 22%) et que le degré d'approbation rencontré de la part des médecins est variable aussi suivant l'hôpital (65%, 30%, 5%). L'étendue de ce phénomène pose la question de l'acceptabilité de ce type de traitements par les praticiens hospitaliers. * Maladies Infectieuses et Tropicales-Hôpital l'ARCHET B.P. 79 06202 Nice cedex 3, France. Tel : (33) 04 92 03 5452, Fax : (33) 04 93 96 5454 I, 8 : Th.B.4099 M Sandmann et coll.* ont montré que, parmi 90 patients (dont 75 hommes), 31 (35,3%) utilisent des traitements complémentaires : hypericine (38,7%), vitamines (45,2%), yoga (22,6%), homéopathie (19,4%), aromathérapie (12,9%), guérisseur (12,9%), diète (9,76%). 64,5% espèrent ainsi améliorer leurs défenses immunitaires, 41,9% leur qualité de vie et 35,5% pour soutenir leurs traitements conventionnels. 38,7% souhaitent augmenter ainsi leur survie et 9,7% pensent être guéris. Aucun n'a arrêté son traitement conventionnel. Les patients s'informent sur ces traitements par leurs lectures (48,4%), auprès de médecins (19,4%), de proches (19,4%), par la presse et la TV (19,4%). Certains ont informé leur médecin (23,74%). 83,9% souhaiteraient que l'on s'occupe de ces traitements complémentaires à l'hôpital. * Ruhr-University Bochum, Gudrunstr. 56, 44791 Bochum, FR Germany. Tel : +49 234 5090, Fax : +49 234 5092334 I, 9 : Th.D.5120 J Berrier et coll.* ont étudié la fréquence d'utilisation des thérapies omplémentaires/alternatives (TCA) chez 1 285 femmes (dont 1 049 séropositives) dans les deux à six mois précédant la réponse à un questionnaire. La fréquence d'utilisation des TCA est similaire chez les femmes séropositives et chez les femmes séronégatives. 52% ont utilisé des TCA (uTCA), 26% de manière transitoire et 22% n'en ont pas utilisées. Les uTCA sont plus âgées (36,5 vs 35,7 ; p=0,02), ont des revenus plus élevés ($18371 vs $14005 ; p<0,001), sont nées aux USA (88% vs 81% ; X2=6,89, p=0,03), ont fait des études supérieures (74% vs 53% ; X2=47,05, p<0,0001). 66% sont blanches, 51% noires et 41% hispaniques (X2=42,51, p<0,0001). Les deux TCA les plus fréquemment utilisées sont l'exercice physique (52% de toutes les femmes et 59% des uTCA) et les pratiques spirituelles comme yoga, méditations et prières (37% de toutes les femmes et 73% des uTCA). L'utilisation d'herbes chinoises ou d'autres hytothérapies est la troisième TCA la plus utilisée (19% de toutes les femmes et 38% des uTCA). 70% des uTCA indiquent n'avoir pas évoqué ces TCA à leur médecin. * Mt Sinai Medical Center, Box 1042, I Gustave Levy Pl, New York, NY, 10021, USA. Tel : 212-241-8298, Fax : 212-860-4607/212-423-5710 I, 10 : Mo.B.301 GP Meneilly et coll.* ont montré que, dans un groupe de suivi de femmes séropositives, 42% (26/62) utilisent des thérapies alternatives (TA) parmi 55 TA différentes (en moyenne 8,5/patientes, intervalle : 2-20) : phytothérapie (38%), vitamines et oligo-éléments (29%), massages et techniques de relaxation (9%), remèdes populaires (2%), acupuncture (2%) et autres comme acidophilus, DNCB, N-acétylcystéine (20%). 17 TA ont été arrêtées (moyenne : 1,9/patiente, 1-7) pour différentes raisons : pas d'effet (31%), trop chère (19%), effets secondaires (12,5%), préjudiciable (25%). L'information sur ces TA se fait par l'intermédiaire d'amis (50%) et peu par le corps médical (19%). 50% trouvent que cette information est inadéquate. 75% dépensent pour ces TA $100/mois (revenu annuel moyen : $10.000 à 20.000). En comparaison avec des études similaires faites chez des homosexuels masculins, les femmes utilisent une large variété d'herbes chinoises et moins l'acupuncture. * Oak Tree Clinic, B4 West, 4500 Oak St., Vancouver, BC, V5H 3NI, Canada. Tel : 604-875-2212, Fax : 604-875-3063, E-mail : This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it I, 11 : Mo.B.182 CE Sabo, VL Carwein et coll.* ont montré que chez 127 patients, utilisant des thérapies alternatives (TA) réparties en 6 groupes en fonction des TA utilisées (nutrition, médicamenteuse, spirituelle, relaxation, thérapie manuelle, prières) que seulement 16% d'entre eux utilisaient déjà ces TA avant le diagnostic de l'infection à VIH. De plus, il y a de fortes corrélations entre les groupes de thérapies suggérant que ces patients utilisent plusieurs TA. * University of Nevada, Las Vegas, College of Health Sciences 4505 Maryland Parkway, Box 45301, Las Vegas, NV 89154-3019, USA. Tel : 702-895-3004, Fax : 702-895-1356, E-mail : This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it I, 12 : Mo.B.181 LJ Standish et coll.* ont débuté à la demande du NIH, depuis octobre 1995, une vaste étude dans 60 centres médicaux répartis sur tous les USA chez 1500 personnes (actuellement 105 ont été recrutées dont 87% d'hommes) utilisant des médecines alternatives (MA). Le but est de répertorier les différents types de MA (plus de 170) et leurs caractéristiques, d'estimer le taux d'auto-prescription, d'évaluer les MA dans 5 domaines : nutrition, médecine traditionnelle & ethnomédecine, thérapies énergétiques, thérapies pharmacologiques & biologiques et médecine bio-électromagnétique. Pour chaque MA, seront estimés pendant deux ans le % d'infections opportunistes et de tumeurs malignes, le taux de progression dans la maladie, le taux de survie, les modifications des lymphocytes CD4, du poids et de la qualité de vie. Il est prévu de comparer les patients suivant qu'ils associent ou non des traitements conventionnels (anti-rétroviraux et prophylaxies par antibiotique) et comparativement aussi à des patients ne prenant que des thérapeutiques conventionnelles. * Bastyr University AIDS Research Center, 154 54yh St, Seattle, WA, 98105, USA. Tel : 206-517-3578, Fax : 206-517-3599, E-mail : This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it I, 13 : Pub.D.1488 B Short* constate que peu d'études ont été réalisées sur la prévalence de l'utilisation des thérapies alternatives. L'auteur se propose de réaliser une telle étude, d'établir les caractéristiques des différentes thérapies utilisées et de faire la part des thérapies relevant de pratiques frauduleuses. * 1300 South 2nd St., Suite 300, Minneapolis, MN 55454, USA. Tel : 612-626-7937, Fax : 612-624-0315 I, 14 : Mo.B.184 R Bhatia et coll.* ont établi un rapport afin de développer une approche appropriée des traitements complémentaires et de leur intégration dans la stratégie du traitement de l'infection à VIH et du SIDA ("The Complementary Imperative : Evolving and integrating comprehensive care, treatment and support for persons with HIV/AIDS"). Ce rapport décrit les thérapies complémentaires utilisées en Amérique du Nord où plus de 70% des personnes séropositives utilisent ces traitements. * Health Canada, HPSB, AIDS Care, Treatment Division, Room 210, Tower A, 2nd Floor, II Holland Avenue, Postal Locator 3002A, Ottawa, Ontario, Canada KIA IB4. Tel : 613-954-8636, Fax : 613-941-3526 I, 15 : We.D.3794 D Baker et coll.* constatent que les avancées dans le traitement de l'infection à VIH et du SIDA ont permis d'accroître très nettement les possibilités de vivre en bonne santé et plus longtemps. Cependant, en raison du nombre impressionnant d'informations et de publications, il n'est pas aisée pour une personne séropositive d'avoir accès facilement à toutes ces informations et de façon compréhensible, afin d'adapter personnellement son traitement. C'est la raison pour laquelle une tentative de synthèse des traitements a été effectuée. Les traitements sont répartis en plusieurs sections : Antiviraux, Modulateurs des cytokines, Hormones, Traitements gastro-intestinaux, Anti-oxydants, Traitements des symptômes et des infections opportunistes, Stimulants des facteurs ayant une action suppressive sur les cellules CD-8, Traitements agissant sur les cellules infectées du système lymphoïde. Pour chaque traitement, sont abordées les rubriques suivantes : Description, Mode d'action, Résultats des travaux de recherche, Rapports partiels, Effets secondaires, Dosages, Disponibilité. * Staying Healthy with HIV, 273-A States St. San Francisco, CA 94114, USA. Tel : (415)255-0690, Fax : (415)255-2387, E-mail : This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it I, 16 : Pub.D.1347 J Martins de Mattos et coll.* insistent sur la nécessité d'envisager une approche pluridisciplinaire en matière d'infection à VIH en raison des multiples répercussions occasionnées au niveau social, culturel, politique, émotionnel, psychique et organique. C'est ainsi que souhaite intervenir GESTAR, un groupe de support (organisation non-gouvernementale) afin d'améliorer le vécu des personnes séropositives. Il s'agit d'un prolongement du travail clinique et psychothérapeutique effectué par les hôpitaux Gaffré et Guinle. GESTAR propose notamment une assistance médicale, psychologique, nutritionnelle, juridique et sur les thérapeutiques complémentaires. Il fournit la possibilité aux personnes de s'informer, de participer activement à la gestion de leur santé et de se construire de nouveaux repères existentiels. Cela est réalisé aussi en direction des personnes les plus démunies, ce que les gouvernements ne sont pas parvenus à faire. * Rua Marquesa de Santos, 42/306 Rio de Janeiro-RJ-Brésil. Tel : (5521) 2254397 I, 17 : We.D.3834 Les membres de Teriananda (Holistic Treatment Committee, ACT UP/NY)* indiquent, que, même avec des moyens financiers limités, il est possible de transmettre des informations aux personnes séropositives sur des approches thérapeutiques ayant une faible toxicité, qui soient peu onéreuses et qui permettent d'améliorer la santé des personnes. C'est dans cet optique qu'ont été établis une liste de traitements alternatifs mise à jour régulièrement par des activistes, un partenariat avec une clinique spécialisée en acupuncture qui délivre des informations sur l'alimentation (the Whole Food Project) et un partenariat avec un club d'achat de thérapies alternatives ("buyer's club" : DAAIR) qui propose à ses membres des documents scientifiques et des consultations afin d'apprendre à gérer leur santé. * 337 East 6th St.#5, N.Y., N.Y.10003, USA. Tel : (212)982-0885 I, 18 : Mo.B.302 KP Luby et coll.* rapportent l'expérience de trois médecins et d'un naturopathe qui ont décidé de travailler ensemble depuis deux ans en raison de la demande accrue de leurs patients qui souhaitaient bénéficier de façon complémentaire des thérapies alternatives et de l'allopathie. Il a donc été nécessaire pour ces médecins de faire preuve d'une ouverture d'esprit et de travailler en coopération. Cette approche multidisciplinaire s'est particulièrement développée depuis deux ans et s'est traduite par une diminution des effets secondaires induits par les médicaments et par une diminution des pathologies digestives, et par plus de dynamisme physique et mental, et donc par une amélioration de la qualité de vie. * 235 Danforth Ave. Suite 301, Toronto ON M4K IN2, Canada. Tel : 416-461-2200 I, 19 : Th.D.5121 M Maria Domo* témoigne : trois mois après le décès de son fils, qui avait été traité par les médecines officielles, elle a décidé de s'orienter vers des médecines homéopathiques et naturelles sur le conseil d'une amie. Elle l'a fait malgré l'opposition de son médecin (qui voulait lui prescrire de l'AZT) et qui lui a prédit, dans ce cas, son décès dans les quinze jours. Ses lymphocytes CD4 sont passés de 198 à 219/mm3 en deux semaines pendant lesquelles elle a pris différents traitements : Goldenseal, Damiana, goémon, Echinacéan, melon amer, fenugrec et Chaparral (depuis retiré par la FDA). C'était il y a trois ans. * 4407 Botany Lane, Houston, Texas 77047-1813, USA. Tel : 713-733-9714, E-mail : This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it I, 20 : Tu.D.2831 J Kemmegne et coll.* indiquent que la séroprévalence au Cameroun est passée de 0,5 à 5,5% entre 1987 et 1994. Ils font état de facteurs s'opposant aux programmes de prévention : sectes religieuses et personnes pratiquant les médecines traditionnelles qui prétendent avoir obtenu des guérisons du Sida notamment en pratiquant d'intenses prières et ce, à des prix exorbitants. * Forum Camerounais de Psychologie, B.P. 8030 Yaoundé, Cameroun. Tel/fax : (237) 31.87.54 I, 21 : Mo.B.1172 MA Paterson, CE Sabo et coll.* ont montré que les personnes recevant une aide financière pour leurs soins médicaux (majorité de femmes et pourcentage élevé d'usagers de drogues) dépensaient moins d'argent par semaine pour l'achat de thérapeutiques alternatives (TA) que ceux ne recevant pas d'aide financière ($3,34 vs $22,24, p< 0,5). Si les TA peuvent être utiles pour les personnes séropositives, les conditions socio-économiques défavorables sont donc des facteurs empêchant l'accès à ces TA. * University of Nevada, Las Vegas, College of Health Sciences 4505 Maryland Parkway, Box 453019, Las Vegas, NV 89154-3019, USA. Tel : 702-895-3004, Fax : 702-895-1356, E-mail : This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it |
Last Updated on Thursday, 28 January 2010 05:52 |